Les metiers et écoles du web

Les métiers du web se professionnalisent et des formations apparaissent

Alors que des industries, comme la finance, sont très affectées par la crise, il y a un secteur qui semble bien ne pas la connaître: les métiers de l’internet. En 2011, 4 ESC spécialisées dans l’internet voyaient le jour alors que pas moins de 3 nouvelles écoles sont annoncées pour l’agenda de la rentrée 2012. L’air de rien, TageMajor passe au 3.0

Des cursus en pleine révolution

Après Sup Internet, l’EEMI, le bachelor de Télécom Ecole de Management et l’ESCEN, ce sont les nouvelles venues WebSchoolFactory, ECITV et SupdeWeb qui viennent grossir les rangs des écoles françaises de l’Internet.

Depuis les balbutiements de l’initiation au Net qui se met en place dès début 2000 dans l’enseignement supérieur, du chemin a été parcouru et on perçoit comment les filières se spécialisent actuellement pour former des acteurs du web qualifiés.


Aujourd’hui, des cursus en 3 ans post bac voient le jour. Orientation client, webmarketing, webdesign, community management mais surtout maîtrise de la communication, tels seraient les maîtres-mots des formations web une fois mises à jour.


Avec l’idée derrière la tête de former les futurs cadres du web, les troncs communs de ces formations en nouveaux médias comprennent aussi bien des cours de français et d’anglais, des modules de droit (notamment droit de l’internet, statuts de la CNIL, droit à l’image…), de management, de finance – microéconomie, entre autres –, de nouvelles technologies etc.

De nombreux métiers


En termes de recrutement, c’est l’effervescence : on recrute et de plus en plus. Le nombre de diplômés est même inférieur à la demande réelle.


Alors que jusqu’ici les premières franges à embaucher se situaient du côté des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique ainsi que des gros poissons comme les pure players [sociétés existant uniquement en ligne NDLR] (Amazon, eBay, Yahoo…), désormais les PME mais aussi les click and mortar [sociétés commerçant en ligne mais possédant des boutiques en dur NDLR](SNCF, FNAC…) s’y mettent.

Le plus net est que les postes à pourvoir arrivent tous azimuts : web designer, responsable du référencement, développeur multimédia, chef de produits web, community manager, architecte réseau, webmaster, responsable service client, trafic manager, consultant e-business, technicien web, chef de publicité, responsable logistique, graphiste, technicien web etc.

Une des vérités du marché veut pourtant que les équipes en charge de la présence web d’une entreprise moyenne soient réduites. En forme d’invitation à la polyvalence, les sociétés attendent des compétences techniques irréductibles, mais aussi des capacités à défendre un produit sur les réseaux.

Combat de gladiateurs

Les écoles de l’internet s’escriment véritablement pour asseoir leur légitimité. Ce sont d’abord des pointures du web français (Jacques-Antoine Granjon vente-privée.com, Marc Simoncini Meetic, Xavier Niel de Free) qui prennent l’initiative en fondant l’EEMI.

Mais l’on mise également sur la présence de sponsors décisifs qui ont été intégrés aux comités de direction (Canal +, Lagardère en encore Google, chez EEMI) des écoles.

Certains, comme Olivier Mathiot cofondeur de PriceMinister, sont pourtant plus réservés sur l’avenir de ces écoles confisquant quelque peu la matière “Web” en leur préférant l’excellence de parcours réservés, suivis en ESC .

Et toi, fais-tu déjà partie des milliers d’élèves qui ont passé leur mini TAGE MAGE GRATUIT sur TageMajor ?

Théodore Couturier

Rédacteur TageMajor.com