ITW de Patrick Molle – Directeur France Business School

Par Théodore COUTURIER

Après quelques ratés autour du dévoilement de ses modalités d’admission et des sorties de banques d’épreuves plus ou moins en douceur, France Business Schoolse devait de clarifier ses intentions. C’est chose faite avec l’interview qu’a accordé à EducPros son directeur Patrick Molle. Tage Major, en bon indiscret, s’y est faufilé par un trou de souris.

Des départs de banques d’épreuves qui font désordre

S’il est vrai que les annonces des départs des banques d’épreuves PASSERELLE et ECRICOME pour les écoles du groupe FBS, ont été quelque peu précipitées et dispersées, Patrick Molle s’en défend:

«Nous avions l’intention de sortir de la banque Passerellemais certains collègues nous ont devancés, en nous radiant. Je ne suis pas satisfait de la façon dont les choses se sont passées, mais nous sommes dans des jeux très concurrentiels». Il admet quelques faux-départs, en cette rentrée. Mais il est vrai que «[r]approcher cinq campus» représente «beaucoup de travail».

Dépasser les préjugés des classements pour faire bouger les lignes

Pour sa part, FBS n’apparaîtra pas dans les classements des ESC de cette année car cela est jugé prématuré pour un si jeune établissement. Mieux, Patrick Molle apparaît critique à leur endroit en expliquant que les seuls palmarès ne suffisent pas à donner une vue d’ensemble du projet pédagogique porté par une ESC.

«Pour sortir du conservatisme des classements, (…) il faudrait prendre en compte de nouveaux critères tels que la responsabilité sociale. Nos systèmes sont un peu trop rigides. On veut que tout le monde fasse de la recherche mais les écoles trop petites n’en ont pas les moyens.»

L’ESC de demain impose de moderniser les orientations des programmes

Mais le principal chantier se situerait du côté des lignes de l’offre éducative des ESC, devenue trop souvent inadaptée aux réalités économiques actuelles.

«[N]ous sommes partis d’un constat: la croissance est nulle et il est nécessaire de revoir le modèle de nos écoles. On ne peut pas continuer à dupliquer ce qu’on faisait par le passé, avec les générations nouvelles. Les médias et le commerce ont évolué par le biais des nouvelles technologies mais pas l’éducation. Ce domaine doit vivre des changements importants en termes de pédagogie».

On en saura plus là-dessus et sur les modalités de recrutement de France Business School, le 6 novembre prochain.