Année de césure à l’étranger

Partir étudier à l’étranger – Quel intérêt?

Le premier avantage c’est celui de tester son autonomie et sa vivacité. Ensuite l’opportunité de constituer des réseaux professionnels et amicaux (voire amoureux) hors hexagone.

Pour obtenir les plus prestigieux échanges vous serez face à une rude concurrence: les écoles n’envoient que leurs meilleurs élèves pour ménager leur image de marque. D’importantes facultés d’adaptation et une force de travail qui seront attendues de vous en échange.


«Les voyages forment la jeunesse»: l’expression n’a vraiment pas perdu de sa superbe puisque ces séjours font immédiatement gagner en maturité les étudiants.


Certaines écoles françaises ont leurs propres campus à l’étranger. Ceci permet de conserver un cursus cohérent puisque les séjours sont intégrés directement aux formations. Un vrai luxe quand on souhaite se frotter à une expérience internationale tout en conservant le niveau d’enseignement de l’établissement d’origine.

Exemples d’écoles proposant cette formule: l’ESSEC a un campus à Singapour mais aussi la SKEMA possède un campus à Raleigh en Californie du Nord et à Suzhou en Chine, l’EM Lyon a elle aussi un campus dans l’Empire du milieu dans la ville de Shanghaï etc.

Combien de temps ça prend?


C’est systématiquement que les écoles prévoient des périodes à l’étranger pour leurs protégés intervenant en général au cours de la dernière année du cursus. Ces périodes peuvent aller de quatre à six mois mais peuvent aussi dépasser une année.


Il n’est pas rare qu’un cursus comprenne à la fois un stage professionnel et un échange de formation répartis sur ces fourchettes. La formule consacrée pour le temps spécialement aménagé dans un cursus pour réaliser ce type de séjour, c’est celle de «césure»: elle s’applique de façon classique à la majorité des ESC.

Le lieu d’accueil

Une école bénéficie toujours d’accords (plusieurs dizaines voire des centaines selon sa renommée) conclus avec des homologues étrangers mais il vous faut faire attention aux labels détenus par l’université partenaire.


Elle devra au minimum posséder les accréditations EQUIS ou AACSB et pas seulement se limiter au statut de membre de ces corporations. (Attention à la différence entre membre et accrédités).


Partir pour (s’)échapper n’est pas un projet solide pour un étudiant en école de commerce. Méfiez-vous de certains accords qui ont pu être signés sans que l’équipe pédagogique de votre établissement n’ait pu en valider les fondements.

Ne vous lancez pas à l’aveugle, interrogez les camarades partis avant vous.

Nice price

Dans le cadre des accords d’échange entre votre école d’origine et la structure étrangère qui vous reçoit, les frais de scolarité seront pris en charge en quasi-totalité par votre ESC.

Une des options les plus courues – mais pas systématique, menez votre petite enquête – de ces séjours est celle du double diplôme qui a l’avantage de valider un diplôme à la fois dans la faculté d’accueil et celle d’origine; des écoles à l’image de l’ESCP-EAP pratiquent cela copieusement.

S’envoler .. mais vers où?

Les premières zones choisies par les français expatriés:

– L’Europe de l’Ouest (48%)

– L’Asie – Pacifique (18%)

– L’Amérique du Nord (15%)

En queue de peloton se placent les régions du monde qui suivent:

– L’Amérique Latine et du Sud (5%)

– L’Afrique Sub-Saharienne (5%)

– L’Afrique Maghreb (4%)

– L’Asie Moyen-Orient (2%)

La bulle « Parole de Vétéran»:

Valentin: «J’ai effectué au cours de mon bachelor à l’IESEG de Lille un échange d’un an en deuxième année à la Pontificia Universidad Catolica de Chile à Santiago. J’ai pu suivre là-bas des cours d’analyse économique mais également de micro et macro économie…


Au début j’étais vraiment déphasé mais dans le quartier de Providencia où je logeais dans une petite résidence j’ai fait la connaissance d’une bande de dix étudiants de nationalités variées qui ne m’ont pas quitté jusqu’à mon départ.


En plus, tous les commerces étaient situés dans ce périmètre ainsi que les bars et les discothèques ce qui fait que ça bougeait pas mal. L’année est finalement passée en un éclair.»

Et toi, fais-tu déjà partie des milliers d’élèves qui ont passé leur mini TAGE MAGE GRATUIT sur TageMajor ?

Théodore Couturier

Rédacteur TageMajor.com